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Notice: Undefined variable: SDJIaH in /var/www/alternc/g/griom/mobactu/wp-includes/block-patterns.php on line 1 Non classé – Page 3 – MOBACTU / by @laurenceallard
Comment le téléphone mobile est-il utilisé par les Etats dans le cadre de leur diplomatie ? Le cas des Etats-Unis qui, de Haïti en Guinée en passant par l’Afghanistan, se montrent, en particulier sous la houlette de la Secrétaire d’Etat ou du milliardaire Bill Gates, très actifs dans les pays pauvres, en révèle les enjeux, en termes d’influence mais également au plan économique avec la montée d’un « philanthrocapitalisme » à l’échelle mondiale.
ll s’agit d’une version de l’article publié dans les Carnets du CAP, Ministère des Affaires Etrangères, « Vers un monde 2.0 », n014, printemps-été 2011. Elle a été rédigée entre novembre 2010 et mars 2011
[MAJ] Dans le cadre du débat sur la dette aux USA et la problématique de la contribution des milliardaires étatsuniens proposée par Warren Buffet reprise dans une certaine mesure en France par Maurice Levy, voici un article du fondateur d’Ebay pour la Havard Review Buisness, daté du 01/09/2011. Dans cet article, Pierre Omidyar explicite les principes du philanthrocapitalisme, modèle hybridant profit et non profit, et qui soutient également des projets mobiles dans le monde comme nous le rappelons dans notre article.
Alors que plusieurs villes de Libye se sont libérées depuis le 24 janvier 2011 avec la première édition du New Benghazi Newspaper circulant sur internet par le biais de simples sites de partages de fichiers, des messages sur Twitter mentionnaient une campagne de SMS envoyés par Kadhafi et les comités populaires qui le soutiennent encore. Un billet du site Smart Mobs en livre quelques exemples postés par l’intermédiaire des reportages sonores sur Alive in Libya : « Libya is one tribe and the name is Libya, and please send this to all the people you know » ou encore “Please go back to work.”
Sur Twitter, on pouvait également le 24 janvier2011 lire de tes avertissements.
De fait, comme nous l’avions noté avec Olivier Blondeau en Iran en juin 2009, il est désormais impossible aux dictateurs de couper totalement les communications et le black-out égyptien a bien été ressenti comme un électrochoc pour cette raison comme nous l’indiquions dans un billet précédent. Même Mouammar Khadafi a besoin de réseaux de téléphonie mobile en état de fonctionnement qui peuvent par ailleurs être filtrés et bloqués de façon récurrente. Et c’est d’ailleurs par le biais du téléphone que le Khadafi a fait une dernière allocution à la télévision d’état et a raccroché le combiné…jusqu’à quand ?
Ceci démontre que le SMS, le téléphone mobile et internet peuvent utilisés à la fois pour oppresser et se libérer. C’est la thèse bien connue de l’ambivalence des médias que Jürgen Habermas avait développé en son temps dans sa Théorie de l’Agir Communicationnel (Fayard, 1987). C’est sur cette nature ambivalente que le scepticisme éclairé d’un analyste des usages politiques autoritaires des technologies de communication d’Evegny Morozov peut prospérer et valider l’hypothèse sur la guérilla technologique adaptative dont nous avons décrit l’ingéniosité autour de l’usage du mobile sur la place Tahrir. On peut dire avec Morozov qu’en effet « the triumphalism about recent events in the Middle East is premature. The contest is still in its early stages, and the new age of Internet-driven democratization will endure only if we learn to counter the sophisticated measures now being developed to quash it ».
Cependant cette position sceptique ne dynamise pas véritablement l’action. Et c’est pourquoi, on peut préférer la version plus pragmatique de Mary Joyce, qui a travaillé à la campagne présidentielle nouveaux médias de Barack Obama, et chercher à déplacer le curseur qui fait passer une technologie de la répression à la libération. Selon elle, 4 traits distinguent les technologies de représsion des technologies de libération : 1-Permettre d’avoir accès et diffuser des informations politiques, comme par exemple les faits de censure en Chine ; 2-Etre accessibles à un large pan de la population et non pas réservés à l’élite gouvernementale ; 3-Etre matériellement utilisables, c’est à dire non filtrées et non bloquées ; et enfin 4-Les technologies de libération doivent être protectrices des données personnelles. Et c’est dans ce sens en effet que certains agissent pour continuer à libérer la technologie.
Au sujet de l’immense réussite de la « marche » du 1er février 2011 dont l’objectif était de rassembler un million de personnes pour faire céder le président Moubarak, on a pu entendre cette désormais litanie : la révolution s’accomplit grâce aux sites de réseaux sociaux. De fait, l’opposition égyptienne s’organise depuis de nombreuses années par l’intermédiaire des blogs et de comptes Facebook, comme le représente de façon emblématique le « Mouvement 6 avril » issu de la première mobilisation contre Moubarak sur Internet. Internet dont l’accès concerne 20% de la population. Ce mouvement a également utilisé le mobile pour mettre en place un réseau d’alerte et conseil juridique en cas d’arrestations. Mais en raison du blocage des réseaux de télécommunications Internet et mobile par le gouvernement deux jours après la manifestation de masse contre le régime du 25 janvier 2011, le rôle joué par Twitter et Facebook ne peut être comparé à celui qu’il aurait pu avoir dans la révolution tunisienne, ce que notre courte étude sur les vidéos mobiles laisse entrevoir.
Quand le web 2.0 est coupé, les anciennes technologies reprennent du service.
En effet, un fait relativement rare dans l’histoire des mobilisations politiques instrumentées par les TIC est advenu le 28 janvier 2011 : le blocage total d’internet et du téléphone mobile. L’annonce du black out égyptien s’est diffusée très rapidement notamment sur Twitter via des messages affiliés au hashtag #jan25, configurant un espace contre-public sur la timeline du site comme cela avait été déjà le cas en juin 2009 en Iran. Et dans un mouvement assez comparable à la « guerre des proxies » qui avait pu être observée lors des manifestions post-électorales iraniennes, s’en est ensuivi un mouvement de solidarité technique transnational. Cependant, en raison même de la coupure d’internet et des réseaux mobiles, et ce malgré leur importance vitale pour l’économie égyptienne – la coupure ayant couté une perte de 18 millions par jour – comme l’illustre ce schéma de la disparition progressive de l’activité du FAI Noor, qui pourvoie en connexion au réseau les plus grandes institutions bancaires du pays, ce ne sont pas tout à fait les mêmes technologies qui ont été utilisées en Iran ou en Tunisie et en Egypte.
Dans ce cas précis, ce n’est pas uniquement le Web 2.0 qui a outillé la mobilisation et l’organisation mais d’abord la téléphonie fixe – 10 millions de lignes fixes. Comme le montre cette page de wiki « We rebuild/Egypt » créée par un groupe de hackers suédois, Telecomix, dont par ailleurs les référents peuvent être à bon escient discutés, un accès à internet était proposé en Egypte via les lignes de téléphonies fixes et les anciens modem dès l’annonce de la coupure du 27 janvier. Cet accès 1.0 d’internet a été également proposé par un fournisseur d’accès associatif français, FDN. Au Liban, le même jour, c’est un numéro de téléphone qui permet d’effectuer des récits vocaux postés sur Internet qui était aménagé. Google depuis le 01 février a créé une sorte de Twitter phone qui permet d’envoyer, via son service téléphonique gratuit Google Voice, des messages qui sont tweetés sur le compte http://twitter.com/speak2tweet. Un dispositif de traduction crowdsourcée a été mis en place pour que les messages téléphoniques soient lisibles dans différentes langues. Un appel aux radios amateur a été également lancé dès le blocage du 27 janvier par le groupe hacktiviste Telecomix. Une opération de diffusion par fax de câbles diplomatiques, divulgués par l’organisation Wikileaks, et mettant en cause les relations entre l’Egypte et les USA, a été préparé par un autre groupe hacktiviste, Anonymous, auprès des étudiants égyptiens à l’instar des campagnes de fax lors des manifestations sur la place Tian’anmen de 1989. Le groupe des Anonymous devenu célèbre pour les attaques de serveurs d’organismes financiers refusant les dons pour aider Wikileaks a réitéré l’annonce d’attaque de sites gouvernementaux égyptiens également le 28 janvier 2011. Utilisant le très controversé logiciel LOIC, comme l’a expliqué Olivier Blondeau lors d’une conférence commune au Symposium « Que Faire? », organisée le 1er décembre à Beaubourg par Le Peuple Qui Manque, les Anonymous, tout comme Telecomix, agissent sous couvert d’anonymat avec parfois des outils peu fiables au plan de la confidentialité, exposent les individus participants à cette action à des répressions futures possibles sans engager plus avant leur propre responsabilité. Pour éviter la prolifération d’un pseudo hacktivisme non basé sur la confiance entre pairs, au fondement du fonctionnement socio-technique d’internet, Olivier Blondeau a suggéré l’utilisation de dispositifs plus safe au plan de la sécurité informatique comme TOR, qui permet d’anonymiser ses communications par le truchement d’un proxy mais aussi de reverser une adresse IP anonymisée à la communauté des internautes censurés. Dans le cas de l’Egypte et des blocages récurrents d’Internet depuis le mouvement du 25 janvier et bien auparavant, TOR a lancé une campagne de financement d‘accès à Internet par satellite.
Beaucoup de commentaires ont été écrits au sujet de la révolution tunisienne de janvier 2011 qui a conduit à la fuite de Ben Ali. Des readers sont déjà disponibles compilant les billets de ceux qui voient là une révolution Twitter, Facebook ou tout simplement humaine dans la révolution de Jasmin.
Une semblable rhétorique a repris de plus belle au sujet des manifestations du 25 janvier et des jours suivant en Egypte jusque black out du pays le 27 janvier 2011 mettant les réseaux de télécommunications mobiles et internet hors d’usage par censure gouvernementale. A partir de ce moment, il est devenu totalement vain d’invoquer une quelconque Twitter Révolution.
Dans un cas comme dans l’autre cependant, les technologies d’expression et de communication ont outillé les mobilisations à la fois sur place mais également dans des témoignages de solidarité internationale sans que l’on puisse décemment les substituer au courage physique des manifestants allant affronter la répression et sa violence sanglante dans les différentes villes des pays concernés. A noter que c’est du point de vue d’un observateur contemporain que ces quelques hypothèses sont rédigées dans cette expérience d’ubiquité située que rendent possible les technologies d’expression informatisées et mobiles
Flash Back sur la Révolution Tunisenne : mises en scène télévisuelles des vidéos mobiles ou la « télévision du peuple » dans les journaux télévisés français.
Sans revenir sur les nombreux textes écrits sur le rôle des sites de réseaux sociaux Facebook et Twitter notamment à travers l’espace contre-public agencé autour du hastgag #sidibouzid, je voudrais m’attarder sur la médiatisation des événements de Tunisie à la télévision publique française, une source d’information officielle.
Bien évidemment, l’image dite « amateur » a droit de citer depuis de nombreuses années dans l’information télévisuelle avec la consécration du scoop amateur comme le tabasage de Rodney King en 1991. On repère un usage traditionnel de ces images dans les premiers reportages de France 2 sur la révolution tunisienne des vidéos montrant les blessés et les morts, dont celui du 20h du 11 janvier dans la ville de Kasserine.
Selon le journaliste, ces images lui ont été confiés par les manifestants et elles sont montrées dans le reportage avec la mention « vidéo amateur ». De fait, les seules sources d’images quand les journalistes français arrivent sur place, sont celles des tunisiens eux-mêmes, comme l’explicite cette journaliste d’une autre chaîne parlant de » mini-vidéos filmées par des téléphones portables ».
Mais par la suite, ce est frappant, et ce que peu de commentateurs du web ont perçu, pressés qu’ils étaient de vendre leur expertise sur les réseaux sociaux, c’est la façon dont pour l’une des toutes premières fois, les caméramen ont utilisé ces vidéos mobiles comme source d’images en tant que telles, brutes, fiables, légitimes. Peu à peu, en effet, les reportages notamment ceux de Philippe Rochot, entremêlent les images filmées par des habitants par téléphone mobile, reconnaissables à leur caractère flou et bougé comme ici le 13 janvier 2011 pour le JT du soir .
Lors du résumé de la journée du 14 janvier 2011, la séquence de reportage sur place présentait des plans rapprochés (à partir de 3mn 57) sur des téléphones mobiles filmant le même manifestation du même point de vue que celui des journalistes.
Cette séquence est emblématique de l’égalité des positions en ces moments là entre journalistes et citoyens. Sur cette échelle de la place prise par les vidéos mobiles dans la médiatisation de la révolution tunisienne, on peut encore prendre le cas extrême où le caméraman filmait le téléphone lui-même diffusant la vidéo d’une manifestation ou d’un pillage d’une des propriétés de la famille Trabelsi. On voit bien en effet que cette révolution a été filmée depuis les téléphones mobiles par exemple à travers celles qui ont été collectées par le site de l’opposition tunisienne Naawat ou sur celles qui étaient envoyées sur Youtube. Une version de l’histoire de cette première vidéo d’hommage à Mohamed Bouazizi racontée par la chaîne Al Jazeera rapporte qu’elle a été mise sur un compte Facebook et qu’elle aurait commencé à circuler sur internet.
De par leur durée ou leur format d’encodage, on peut penser que c’est par le biais de MMS qu’elles ont aussi circulé même si cette hypothèse se doit plus empiriquement vérifiée. D’abord entre les individus, leurs proches pour être parfois postées sur le posterous de Nawaat ou sur le site de partage vidéos YouTube. Ce circuit de diffusion des images de proche en proche puis à une échelle plus globale n’a pas manqué d’être accompagné de conversations et de susciter des commentaires, comme une enquête en cours doit nous permettre de le confirmer.
On peut s’appuyer ici sur des études qui, en leur temps et sur d’autres sujets, comme celles de Marc Relieu et Julien Morel dans le °21 « Culture Numérique, Cultures expressives » de la revue Médiamorphoses ou de Joëlle Menrath et Anne Jarrigon les Usages du mobile en France ont mises en évidence comme le rôle « d’amorces conversationnelles » des photos et vidéos mobiles ainsi que « l’effet visionneuse » impliqué dans les fonctionnalités du mobile. Ces interactions interpersonnelles autour d’images à partager qu’organise le support du téléphone mobile à la fois caméra et écran ont sans doute également nourries la mobilisation de ressources factuelles (images de répressions, de foule massivement rassemblée…). On peut également poser l’hypothèse que les pratiques de transfert, utilisant les cartes mémoire des téléphones par exemple pour s’échanger des vidéos, que nous avons observées par ailleurs dans notre ouvrage Mythologie du portable, ont aussi permis aux images des violences et des manifestations de se propager, dans différentes régions du pays. A noter que la Tunisie venait, depuis septembre 2011, de passer en réseau 3G, ce qui rendait l’envoi des vidéos par MMS notamment aux proches plus éloignés désormais possible. Avec 7 millions d’abonnés à la téléphonie sur une population de 10 millions et 36% des habitants accédant à Internet, les usages du mobile peuvent atteindre une masse critique notamment dans la circulation de photos et vidéos. Le site de l’opposition Nawaat a été alimenté, durant la séquence révolutionnaire menant à la fuite de Ben Ali, jour par jour de ces vidéos mobiles comme on peut encore les visionner encore sur cette page. Il a fait office de « télévision faite pour et par le peuple » tournant les images de sa révolution avec l’outil de prise de vue le plus populaire dans le monde désormais, le caméraphone dont plus de 500 millions ont été vendus dans le monde en 2010. La mise en scène du mobile comme couteau suisse de la révolution tunisienne atteindra son apogée quand Serge Moati lit un SMS d’une amie tunisienne lors du direct du JT suite au la fuite de Ben Ali le 14 janvier 2011.
A noter que La Library of Congress et la Bibliothèque Nationale de France ont depuis archivé et déjà divulgué une collection de milliers de vidéos sur ce qui a été appelé sans unanimité « la révolution de Jasmin ».
Ce traitement des vidéos tournées par les manifestants eux-mêmes avec leurs propres moyens de prise de vue par les journalistes semble illustrer un changement de paradigme dans les rapports des professionnels de la télévision aux images dites amateur. D’abord catégorisées comme telles dans les premiers reportages, quand les images se faisaient rares, elles ont été intégrées dans la matière audiovisuelle sans plus de mention explicite. Mais de fait, il ne viendrait à personne, de façon décente, de qualifier les citoyens tunisiens qui ont accompli une révolution exemplaire « d’amateurs de politique » – mis à part certains sociologues français – et par conséquent le film de cet événement historique de « film amateur ».
En divulguant les télégrammes diplomatiques des ambassades des USA à travers le monde, Wikileaks a pris a contrepied la politique de la transparence prônée par Obama – dont nous avons montré notamment les applications dans le domaine de la téléphonie mobile et des applications dites civiques – mais aussi, on le sait moins, par Hilary Clinton. Cette dernière, en effet, exporte également cette problématique dans une diplomatie qualifiée de Smart Power. Dans le cadre de cette diplomatie de la transparence, le mobile est utilisé comme un outil privilégié avec par exemple des actions de surveillance des élections organisées par sa propre ambassade en Guinée ou par le soutien des fondations américaines comme celle du fondateur d’Ebay à des réseaux militant pour la tranparence gouvernementale dans le monde. L’objectif de ces actions notamment en Afrique subsaharienne est d’en finir avec l’impunité et de responsabiliser les gouvernements afin de stabiliser les démocraties émergentes en Afrique pour in fine y investir pour son développement. Voici donc le contexte en ce qui concerne le rapport entre transparence et mobile. D’autres axes sont traités – qui se rapportent à nos autres travaux sur les relations entre culture et politique – dans ces slides, telle la dimension de mise en scène dans les différentes phases d’action de Wikileaks, que nous traitons comme une superproduction transmédia dont chacun peut être le héros. Bonne lecture de ces slides et de la transcription de la conférence dans les commentaires par ici.