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[MAJ] Qu’est ce qu’une photo à l’ère du numérique et du téléphone mobile ? – MOBACTU / by @laurenceallard

[MAJ] Qu’est ce qu’une photo à l’ère du numérique et du téléphone mobile ?

Dans la foulée et en complément de l’émission Place de la toile du 28 septembre 2013 consacrée à la « photographie à l’ère numérique » à laquelle j’ai eu le plaisir d’être conviée par Xavier de la Porte, Alexandre Jubelin et Thibault Henneton aux côtés d’André Gunthert et de Jean Christophe Bechet, voici quelques réflexions issues de données ethnographiques récentes mettant en avant la vie matérielle et sociale du digital -au double sens anglo-saxon et français du terme car car avec le développement des interfaces tactiles sur les mobiles mais aussi sur les écrans d’ordinateur et les tablettes, les pratiques numériques sont de plus en plus incarnées et sous la main. Ces hypothèses font l’objet approfondi également d’un article à paraître en février 2014 aux éditions Armand Colin dans l’ouvrage collectif Téléphone Mobile et Création, sous la direction de Roger Odin, Laurent Creton et Laurence Allard.

A la question liminaire de l’émission, qu’est ce qu’une photo à l’ère numérique et de la connexion généralisée, nous répondrons : « une image-texte prise 8 fois par jour avec mobile sur le mode psychique je vois/j’envoie. »

Tous des praticiens curieux

C’est, en effet, le plus souvent à partir de son mobile que sont prises les photographies aujourd’hui avec 5,2 milliards de mobiles actuellement en service dans le monde, 4,4 milliards dotés d’un appareil photo et 82% des mobinautes prenant des photographies avec leurs mobiles suivant le rapport de Mary Meeker en juin 2013. En France, en juin 2013, 2,5 millions de mobinautes, soit 11,4%, ont consulté un site ou une application de photographie (Médiamétrie). La photographie vient après le texto et la voix dans l’usage du mobile. Pendant que l’on textote et converse oralement 20 fois par jour en moyenne, on prend des photos à l’aide de son téléphone mobile 8 fois par jour selon Tomi Ahonen. Sachant par ailleurs que le téléphone mobile équipe 75% de la population mondiale selon les derniers chiffres de la Banque Mondiale et que l’on comptabilise 71 millions de cartes SIM en France au 30 juin 2013 selon l’ARCEP, il devient délicat de décrire comme « amateurs » tous ceux qui, plusieurs fois par jour, prennent en photos des choses aussi diverses qu’une liste de courses, une carte de visite, un cours de maths manqué, une ordonnance, une paire de chaussures d’enfants, un meuble chez Ikéa, le jardin des Tuileries au coucher du soleil, des casques de scooter ou des plats japonais. A la fois sensible à  la beauté d’un paysage ou d’un place ou bien utilisant prosaïquement le caméraphone comme photocopieuse de poche, nous usons de la photographie sur mobile au singulier de la pratique. Cette singularité des pratiques au sein d’une panoplie transécranique et transmédiatique – avec 64% de multi équipement entre ordinateur, téléphones, dont  24 millions de smartphones 6 millions de tablettes selon le  rapport Credoc 2012 sur la diffusion des nouvelles technologies – rend le dispositif de catégorisation asymétrique « amateur/professionnel » peu opérant. Nous sommes en effet bien plus tous des praticiens, des praticiens curieux des outils, des autres, du monde qui trouvons avec la photo mobile un support d’expression personnelle et d’interactions sociales. La « culture de la curiosité » qui avait prévalue au XVIIème siècle et décrite par  Krzysztof Pomian (1987) avant justement le règne des amateurs puis des experts et des professionnels, semble de nouveau être le milieu dans lequel s’exerce la pratique du  mobile en général et de la photographie en particulier. Comme l’exprime C. opticienne de 52 ans demeurant à Paris, «C’est devenu un réflexe de prendre mon iPhone quand je me pose une question…L’autre fois je me demandais à quelle hauteur était la Tour Eiffel. Mon fils me dit «t’es folle avec ton téléphone» . Moi je suis juste curieuse
Outre ces données de terrain que l’on peut compléter par l’observation de plus en plus récurrente de la qualification de « curieux, curieuse » dans les profils sociaux, dans le cadre d’une anthropologique symétrique des technologies connectées des humains aux machines en passant par les animaux à laquelle nous oeuvrons, il nous semble difficile de continuer à décrire des pratiques amateures de façon asymétrique par rapport à des supposés professionnels du téléphone mobile ou d’internet que nous serions bien en peine d’interroger.

Le mobile comme média de la voix intérieure : je vois, j’envoie

Prendre une photo mobile pour assouvir sa curiosité, à la manière d’un « touriste du quotidien » comme l’a joliment proposé André Gunthert dans l’émission « Place de la toile » du 28 septembre 2013, comme forme d’appropriation de la culture, n’épuise cependant pas tout le spectre des pratiques de la photographie mobile observées.

C’est la leçon d’une enquête récente menée au sujet des « Individus connectés » que de nous inciter à suivre un nouveau paradigme dans l’usage des technologies de communication non plus placée sous le signe de la « voix lointaine » mais sous la métaphore de « la voix  intérieure. » En effet, il semble que dans les récits de pratiques,  un usage de communication de soi avec soi-même du téléphone mobile se déploie parallèlement aux interactions à distance ou en co-présence déjà bien connues.

Dans « Mythologie du portable » paru en 2010, nous décrivions le téléphone mobile comme une « technologie du soi » suivant la définition de Michel Foucault (2001 : 304), c’est à dire un support à la connaissance de soi à la manière des Hypomnémata des anciens, comme une topique de la subjectivité, comme un support d’inscription de l’intériorité. Cette hypothèse avait été énoncée notamment à propos de l’usage qu’il était possible d’en être fait par les femmes pauvres ou des plus jeunes disposant avec le téléphone d’une « chambre à soi » (Virginia Woolf) dans les pays émergents quand plusieurs générations vivaient sous le même toit ou lorsqu’une jeune fille mariée de force partait vivre avec son mari loin de sa famille. En cela, in constituait un outil d’empowerment que les usages citoyens et humanitaires des téléphones mobiles analysés également dans cet ouvrage confirmaient.

Au sein des pratiques photographiques mobiles, nous avons vu poindre plus avant cette problématique d’un téléphone mobile comme média de l’intériorité. Lorsque S., documentaliste de 60 ans, habitant à Paris, décrit cette pratique compulsive  «Quand je rentre à pied du travail et que je traverse les Tuileries, je ne peux pas m’empêcher de les prendre en photos avec mon iPhone »  ou quand est publiée sur Instagram cette photo de paysage avec comme commentaire « J’aime la Bretagne » (A., technicien, Paris)  et enfin quand un auteur tombe sur son livre en librairie et ne peut s’empêcher de le prendre en photo et la publier sur son compte Facebook avec ce titre « ça fait plaisir » (E, enseignant, Avignon), ce sont autant de situations où une émotion ou un sentiment sont exprimées par l’intermédiaire d’une photo mobile envoyée ou pas, commentée explicitement ou gardée pour soi. On peut émettre comme interprétation qu’avec leur généralisation, les photos prises avec le mobile semblent devenir un medium utilisé pour créer, améliorer ou reproduire des émotions, des états d’affects et des manières d’être dans une situation donnée. En suivant l’ethnométhodologue Tia de Nora (2001), on peut dire qu’elles semblent permettre à l’instar de la danse qui place la musique au cœur même de nos vies physiques de créer continuum entre émotion, expression et action.

Snapchat : plus que l’éphémère, la synchronisation des flux de pensées

Alors que nous faisons corps avec nos mobiles dans une unité existentielle encorporant des technologies, la photo mobile nous connecte à nous-mêmes au plan psychique et peut être considérée aussi comme un moyen d’agir sur soi-même.

Cela semble être le cas dans certains usages de Snapchat – avec 200 millions d’images par jour – qui sont trop souvent réduits à une logique temporaire de l’éphémère alors même que l’une des pratiques virtuoses de cette application – supposant de programmer la réception d’une image à mois de 10 secondes en touchant l’écran – est justement de réaliser une capture d’écran afin de conserver une trace de ces images débridées o u méconnaissables de soi que l’on concèdent à quelques uns.  Ainsi E., lycéenne en Ile de France, envoie des Snapchat sur « tout et n’importe quoi. Objets ou lieux qui lui font penser à quelqu’un » et qu’elle envoie dans l’instant même à ses contacts. Ces usages constituent parmi d’autres des détournements ou user hacks de Snapchat dont les praticiens du numérique et du mobile en général sont experts à travers leur panoplie d’outils, de services et de contenus. Ceci nous montre combien les discours d’accompagnement prescrivant des usages de telle ou telle application sur le registre de l’éphémère et de l’autoportrait défiguré (selfie) à  telle catégorie d’âge enferment les adolescents dans un rôle de « singes savants » voire de « mutants » du numérique, bien loin de la pluralité de leur registre de pratiques plus distanciées et ironiques que les adultes peuvent l’imaginer.

 

Cet exercice sur la synchronicité entre flux de pensées, expression photographique et missive mobile documente un registre plus intérieur que patrimonial de la photo mobile. A noter également que le réseau d’amis Snapchat relève de ces cercles sociaux ad hoc délimités par des contraintes techniques et économiques à la manière du tchat BBM détourné en son temps par les adolescents comme un espace de discussion plus fermé que Facebook et plus restreint encore que Twitter.

Selfie, l’autoportrait connecté : de l’image de notre voie intérieure aux témoignages publics de corps rebelles

Le selfie a été introduit parmi les mots de l’année 2013 dans l’Oxford Dictionary. Depuis le développement de la photographie mobile, chacun de nous a du déjà se prendre en photo sans donner un nom à cette pratique. Certains usages de Snapchat relève de ce registre automédiale avec d’autres réseaux sociaux spécialisés qui font leur apparition comme « Shots of Me » lancé par le chanteur Justin Bieber supposant là encore de disposer d’un iPhone. Il est des selfies comme de toutes les photographies mobiles à l’âge de la publitude. L’autoportrait,  comme genre historique de la culture visuelle, suppose que son mode d’existence soit public. Qu’il existe des réseaux sociaux dédiés, que le tag #selfie sur Instagram se compte en millions, qu’il amorce des interactions  du type « tu es très belle », forme de validation du caractère authentique de l’image de soi que l’on dépose désormais sur les sites de réseaux sociaux, la rupture n’est pas là. L’identité a toujours été narrative et les portraits de mobile de soi exposés aux commentaires d’autrui constituent autant d’éléments biographiques pour l’individu connecté.  Le selfie peut au contraire rester strictement privé et conservé pour soi, comme image de notre voix intérieure. Et ce nouveau paradigme des télécoms allant de la voix lointaine à la voix intérieure constitue le contexte inédit de ces autoportraits mobiles. D’autres usages sont également observables, montrant la singularité des pratiques du selfie. En effet, la photographie mobile s’inscrit également dans des formes de communications ne se réduisant par aux conversations digitales ordinaires. « Les mobile sont les yeux du monde » tweetait @persiankiwi durant la Révolution Verte en Iran de juin 2009. Le téléphone mobile retourné vers soi et l’autre devient ainsi une arme. Le selfie c’est aussi toutes les faces du Soi qui sont mises en connexion et des mobilisations photographiques émergent basées sur ce qui est émerge comme un genre en soi et ne réduit à des profil pictures narcissiques comme nous le montrons dans cet article et comme l’illustre une campagne # #IVGmoncorpsmondroit pour rappeler le droit à l’avortement en France.

Des images mobiles qui sont plus que des images : les matières multimodales de l’expression de l’intériorité

De nombreux récits d’usagers font part de leurs pratiques banales de photographies de billets de train ou d’avions, de passeports ou d’étiquettes de bagages, d’annonces immobilières, de listes de courses etc. « Comme je n’avais pas le temps de noter l’emploi du temps de ma fille qui est au collège, je l’ai pris en photos et je l’ai dans mon agenda » (B., coiffeuse, 50 ans, Paris) ou encore « Quand je reçois un mail sur un casting du type ‘ Appelle moi tout de suite’, comme je suis un peu timide j’envoie un petit texto avec une photo de moi et mes coordonnées. » (V., mannequin, 22 ans, Paris). L’appareil photographique des téléphones portables est donc utilisé au quotidien comme scanner ou photocopieuse dans la poche.

On observe également chez les adolescents, dans le cadre d’une fonction architecturante du mobile édifiant un espace connectée d’entraide scolaire entre pairs, des Twippic de photos de manuels scolaires ou de cours manqués ainsi que des captures d’écran de score de jeux mobiles.

On peut ainsi décrire une textualité mobile composée indifféremment dans une matière iconique ou scripturale. Ces nouvelles images mobiles faite d’images annotées, de textes photographiées ou de captures d’écran illustrent également comment cultures de l’écrit et de l’image convergent dans l’écran mobile. A travers ces images-textes, ces agencements de signes pointe également le caractère multimodale de l’expression soi digitale.

Cette dimension plurielle des matières de l’expression de soi dans des « images-textes » hybrides est au coeur d’une plateforme mobile développée au Japon et qui connait un succès certain sur les marchés d’Amérique du Sud ou en Espagne. Cette plateforme mobile Line intègre des fonctionnalités d’appel vocal, de tchat et de réseau social permettant de s’exprimer et d’interagir au moyen de la voix ou de l’image. Un grand choix de stickers – les emoji – confère aux conversations mobiles un caractère iconique rappelant certains dialogues par battle de smileys prisés par les adolescents sur le tchat MSN. Une vidéo humoristique imagine le futur d’une conversation en face à face basée sur ces emoji  typique de la communication iconisée mobile.

Le Soi digital comme « image de soi » ne relève plus seulement de la métaphore mais prend forme dans différents usages expressifs de la photographie, matière de l’expression mobile prisée notamment par les jeunes comme le résume cette brève étude associant cependant trop littéralement trace et identité numérique.

Converser par images (politique, nature et nourriture)

Les individus s’expriment aujourd’hui à travers les réseaux de communication par l’intermédiaire de contenus partagés dont des images-textes mobiles. Sur le site de réseau social le plus massif Facebook avec plus de 26 millions d’abonnés en France dont 17 millions depuis l’application mobile, ce sont 4 milliards de contenus en tout genre qui sont partagés suivant les chiffres de Mary Meeker. Les interactions entre mobinautes se pratiquent le plus souvent en partageant avec d’autres des contenus par différents procédés plus ou moins standards. Une étude de la CNIL/TNS de décembre 2012 évalue que 86% chez les 18-24 ans partagent photos ou vidéos sur Internet pour 58% pour l’ensemble des français et que 54% indiquent prendre des photos « d’abord dans le but de les publier sur les réseaux sociaux.» Ces pratiques de partage de contenus supposent une logique culturelle d’appropriabilité voire de manipulabilité avec les logiciels de traitement d’images ou les filtres de plus en plus nombreux dans les applications de photographies mobiles comme Instagram et ses 1,2 millions abonnées en France.

Ainsi, une conversation sur Facebook peut-elle prendre la forme d’une image prise depuis son mobile partagée sur un site de réseau social.  Le commentaire et les like vont ici notifier un partage du sensible comme dans ce commentaire suite à une photo mobile de campagne sous le givre matinal envoyé sur l’application Facebook : »Oh oui la campagne était belle ce matin. Je me suis fait la même réflexion. »

Le nombre de photographies de nourriture sous le tag #foodporn relève également de ce partage du sensible. Le mobile comme compagnon d’existence et compagnon de nos sens aménage sur ce réseau social mobile une table commune, le premier des espaces publics où se rassembler et s’accorder par la conversation.

Converser par image interposée pour dire quelque chose de soi et du monde est le procédé interactionnel le plus ordinaire sur le réseau social Facebook ou sur Twitter et ce à propos même de problématiques politiques que l’on pensaient jusqu’à présent sous la forme du débat argumenté.
Une enquête ethnographique menée en temps réel pendant la campagne présidentielle de 2012 nous a fait observer que » parler politique par image » et notamment par l’intermédiaire de photos mobiles était le mode de discussion politique le plus répandu en cette période afin d’éviter la dispute  et de dévoiler son choix de vote. Par souci « d’évitement civique » et pour ne pas lever le tabou du vote, les électeurs connectés faisaient parler les images. Ainsi, les jours de vote des photos prises et envoyées depuis un mobile de panneaux de circulation signalaient métaphoriquement « une interdiction de vote à droite. » De même, des coming out électoraux étaient visibles à travers les collections de photos de bulletins de vote postés sur  Instagram.

Instagram  peut être pratiqué comme le repositoire de collections de photos sur différents thèmes rejoignant, il nous semble, une quête d’unité typique du caractère narratif des identités digitales. Durant la campagne présidentielle, des IGers (nom donné aux utilisateurs d’Instagram) nous, par exemple, ont raconté « chasser le politique » mobile à la main à la recherche d’affiches détournées ou de posters de Street Art, ce qui constituait pour eux une autre façon de donner leur opinion à travers des photos mobiles.

Banalisation de la photographie et stylistique de l’existence avec le mobile comme médium de l’intériorité

A mesure que la photographie se banalise à travers un outil polyfonctionnel qui sert autant à connaître l’heure qu’à annoncer des nouvelles bonnes ou mauvaises, à mesure que les usages les plus variés allant de la photocopieuse à l’essai artistique se démultiplient, l’image devient une matière à expression personnelle créative qui donne forme à notre subjectivité. Le choix des photos de profils sur les réseaux sociaux mobiles, les spécialisations dans un genre singulier de photos comme ici les casques de scooters relèvent d’une mise en forme réfléchie et qui s’apparente au voeu de Foucault (2001 : 617) d’une « stylistique de l’existence. » Avec la photo mobile, la vie intérieure s’expose et l’on voit désormais avec et pour d’autres que soi-même. En images fixes ou animées, depuis un mobile et une tablette, autant d’évolutions de pratiques à suivre…à l’instar de ce « tweet of a Vine of an Instagram of a Tumblr post of a Facebook post of a tweet » plein d’humour

 

Bibliographie

Laurence Allard, Mythologie du portable, Le Cavalier Bleu ed. , 2010.

Michel Foucault, L’herméneutique du sujet, cours du Collège de France de 1981-1982, Seuil-Gallimard, coll. « Hautes Etudes », Paris,  2001.

Michel Foucault, « Subjectivité et vérité » in Dits et Ecrits 1976-1988, Gallimard, 2001.

Tia De Nora, « Quand la musique de fond entre en action », Terrain, numéro-37 – Musique et émotion, septembre 2001 : http://terrain.revues.org/1310

Krzysztof Pomian, Collectionneurs, amateurs, curieux: Paris-Venise, XVIe -XVIIIe siècles, Gallimard, 1987.

PS : Les jeunes praticiens numériques sont également des citoyens et leurs usages du mobile par l’intermédiaire de ces applications mobiles vidéographiques peuvent  être extimes mais également plus engagés vers la mobilisation comme c’est le cas avec des manifestations de lycéens instangramisées pour protester contre l’expulsion des enfant scolarisés.

 

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